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 Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline]

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Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline] Vide
MessageSujet: Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline]   Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline] Icon_minitimeMar 30 Mar - 22:43

    Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline] 4 Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline] 0200
    Zoéline B. Decomté & Liams J. Wells



    Je marchais dans les couloirs sans but précis, il faut dire que j’avais une heure de perm et que je devais tuer le temps. Comme souvent dans notre charmante petite ville de Forks, il faisait gris, limite pluvieux, autant dire que je n’avais pas vraiment envi de sortir. La rentré des classes avait eu lieu seulement quelques semaines auparavant, mais déjà, on pouvait clairement voir sur le visage terne de mes camarades que la plupart avaient retrouvé le train train quotidien des cours. Pour moi, ça aurais sans aucun doute été la même chose si je n’avais pas eu cet échange de correspondance avec une parfaite inconnue. Mes pensés étaient donc largement tournés vers la prochaine missive que je trouverais dans le casier de cette salle de cour. J’avais tout de même était bien inspiré d’apposer quelques mots sur la copie que j’avais trouvé. Je ne savais pas avant la première lettre que j’aimais écrire, c’était une révélation, où plutôt, la destinataire inconnue était une révélation. Est-il vraiment possible d’aimer une lettre ? il fallait croire que oui, mais je préférais tout de même n’en parler à personne de peur de me voir montré du doigt en riant. Le lycée n’avait jamais été un endroit où il faisait bon d’être une cible de moqueries.

    Je n’étais pas vraiment du genre à faire attention à ce que les autres pensaient de moi, mais il est vrai que je n’avais jamais été une source de moquerie et ne pouvais donc pas savoir ce que ça faisait. Une chose est sure, je n’enviais pas ces gens qui voyaient leur vie d’adolescent bousculés par la popularité et la moquerie facile d’autres adolescents. Cette période n’était facile pour personne. Je errais donc sans but pendant plus de cinq minutes dans les couloirs, montant les escaliers d’un côté pour les redescendre dans une autre aile du bâtiment. Je répondais aux saluts de gens en leur souriant et en hochant le tête. Pour la pluparts, nous suivions le même cursus depuis des années, il n’y avait pas souvent de nouvelles têtes, mais depuis peu, la tendance évoluait. Il y avait des nouveaux en masse. Ils étaient étranges, un peu comme les Cullen… pas bavards, pas très sociables, ils restaient entre eux, comme si nous n’existions pas. Ils étaient tous magnifiques, très doués, mais inaccessible. Certains de mes copains s’étaient pris des râteaux monumentaux. Même si je trouvais ces filles magnifiques, je ne m’en approcherais pas, elles ressemblaient à des gravures de mode, leur place n’était pas ici mais dans une agence de mannequins. Du moins, c’est ce que je pensais de ces gens, filles comme garçons. Ils étaient trop beaux pour être vrai. Enfin, comme on s’habitue à tout, le meilleur comme le pire, ils font partit de notre paysage quotidien à nous autres petits êtres insignifiant de Forks.

    Mon cerveau pensait à plein de choses de plus en plus folles, passait du coq à l’âne sans aucune cohérence. Le temps passait au ralentit, et il me restait encore une demi-heure à tuer. Je soupirais en m’arrêtant devant mon casier. D’un mouvement souple j’entrais le code de mon casier et y déposais les livres dont je n’avais pas besoin dans les prochaines heures. J’en ressortais une chemise pleine de feuille rangés en vrac, refermais à la volée la porte métallique sans regarder là où mes pas me portaient déjà. Sans que je ne puisse rien faire, je m’encastrais dans quelque chose, où plutôt, quelqu’un. Lâchant ma chemise d’où s’échappaient déjà des dizaines de feuille. On aurait dit des confettis géants qui atterrissaient doucement au sol. Je m’agenouillais de suite pour essayer de regrouper ce bazar et commençais à me confondre en excuses.

      -Navré… je pensais à autre chose. Ça va ? t’as rien ?


    En me redressant, je tombais nez à nez avec une de ces gravures, tellement bien que j’e eu le sifflet coupé. Ça faisait un choc tout de même… trop de perfection d’un coup sans doute. Mon cœur s’accéléra et je déglutis alors que je relâchais encore mes papiers.

      -Oups… trop maladroit.


    Je ne l’étais pas d’habitude mais là, je les accumulais. Ça devenait gênant pour moi. Heureusement qu’il n’y avait pas grand monde, sinon bonjours la honte.
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maxyne a. decomté
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MessageSujet: Re: Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline]   Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline] Icon_minitimeSam 3 Avr - 11:27

Une même chose a différentes faces, selon qu'on la regarde différemment ; et de là vient que les uns prennent plaisir à tout, et les autres à rien. De là vient que certains voient en Zoéline et les siens des gens à absolument fréquenter de part leur beauté et charisme, et les autres ne voient en eux que des objets de méfiances. Il est difficile de s'habituer à la différence. Cette dernière à tendance à déranger, car il est tellement mieux de se complaire dans la banalité. Mademoiselle Decomté ne pourra vous contredire sur ce point, elle qui aimerait tant se plaire, dans cette banalité. Elle qui aimerait tant être si passe partout. Elle qui rêve que la différence ne devienne qu'un vieux précepte rabas-joie, comme ce fut le cas il y a plusieurs décennies de cela de la différence entre les hommes et les femmes. C'est dépassé, tout cela ... Toute cette réflexion partie d'une phrase ! La littérature n'avait pas bon effet sur elle, cela la faisait réfléchir encore plus qu'à l'ordinaire. Oui, ca avait le don de la torturer encore un peu plus sur sa condition déjà difficile.

La sonnerie avait retentit que déjà les élèves se ruaient vers la porte. Tous aussi pressés les uns que les autres à quitter cette pièce, tous à courir après le temps qui passe. Zoéline prenait son temps, consciente qu'elle n'avait pas cours l'heure suivante et que cette heure serait déjà assez longue comme ça. La plupart de ses comparses avaient cours et pour les autres, un petit groupe s'étaient permis de prendre quelques jours pour aller chasser, la fin se faisant trop ressentir pour risquer d'être entouré d'élèves. Le professeur lui même avait quitté la classe, lui priant gentiment de fermer la porte derrière elle lorsqu'elle sortirait. Prenant plus de temps qu'il n'en faut normalement pour ranger ses affaires, Zoéline se décida enfin à quitter la pièce. Elle avait toujours cette allure calme et posée qui s'ajustait à sa personnalité.

Rasant presque les mûrs des couloirs, la jeune fille avait dans l'idée de regagner la bibliothèque. Elle trouverait sans doute une table un peu isolé où elle pourrait s'adonner à sa passion qui, après la danse classique, était la lecture. Malheureusement, ses plans prirent une toute autre direction. En effet, trop occupée à vouloir passer inaperçu et à baisser la tête pour ne pas voir les regards qui pourraient malencontreusement se poser sur elle, Zoéline n'avait pas vu le jeune garçon face à elle et le percuta. Relevant de suite la tête, elle resta figée un moment. Avait - il eut le temps de remarquer à quel point sa peau était froide ? S'était - il rendu compte à quel point elle pouvait être dur ? Elle tenta de se rassurer en se disant qu'avec son sous - pull et sa tunique, s'était impossible qu'il ait un quelconque contact avec sa peau. Entre temps, sa pauvre victime avait lui eut la politesse de lui demander si elle n'avait rien et sa maladresse avait refait surface lorsqu'il eut croisé son regard. Cela avait le don de rendre mal à l'aise Zoéline.

    Zoéline — « Je pense que les tords sont partagés, je ne prenais pas non plus la peine de regarder devant moi ... J'espère ne pas t'avoir fait mal. »


La voix de Zoéline était d'un naturel très doux. On avait toujours cette impression qu'elle posait des mots sur une mélodie qu'elle seule pouvait entendre. C'était apaisant de l'entendre parler et malheureusement, beaucoup lui reprochait de n'ouvrir que trop peu la bouche.

Elle observa un temps son interlocuteur ramasser ses feuilles. La politesse aurait voulu qu'elle l'aide. La sagesse voulait qu'elle n'en fasse rien. Si leur main venaient à se frôler, il aurait de suite sentis que Zoéline avoisinait une température tout à fait anormal. Alors elle restait là, face à lui, le regardant assez gênée mais bien déterminée à s'excuser.
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MessageSujet: Re: Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline]   Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline] Icon_minitimeSam 3 Avr - 15:41

    Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline] 4 Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline] 0200
    Zoéline B. Decomté & Liams J. Wells



    Je n’avais absolument pas fait attention a la température de son corps, le coup avait été trop soudain et rude pour que je prenne le temps de remarquer quoi que ce soit à part la dureté du choc. J’avais été surpris, pensant m’être cogné dans une armoire. Je la regardais un peu bizarrement. Elle avait un corps en béton cette fille. Elle devait faire de la musculation. Si Zoéline était mal à l’aise, je pouvais en dire autant. Elle ne regardait pas où elle allait, moi non plus, les torts étaient partagés certes mais tout de même, sur tous les élèves du lycée, il avait fallu que je tombe sur une de celle dont je ne comprenais pas l’attitude. Le fait qu’ils restent tout le temps dans leur coin faisait un peu associable. Moi qui ne l’étais pas du tout, j’avais du mal à saisir, mais ce n’est pas moi qui allais aller les voir pour leur poser des questions. Je respectais quand même assez les gens pour ne pas me mêler de leurs affaires. Je haussais un sourcil, il était surprenant qu’elle me demande si elle ne m’avait pas fait mal… c’était moi qui aurait du lui poser cette question, après tout, elle était plus petite que moi. Contrairement à moi, elle semblait se porter comme une fleur. Je me massais l’épaule de la main opposé, j’avais un peu mal quand même, mais bon, je ne dirais rien je ne voulais pas qu’elle pense que j’étais une chochotte.

      -Euh… non… ça va… merci…


    J’étais toujours à genoux entrain de ramasser mon étalage de feuilles au sol. En quelques secondes, je les avais toutes récupérés et rangé en vrac complet dans la chemise. Elles débordaient de partout. C’était des cours de physique chimie, matière où je ne comprenais absolument rien. Maintenant que mon cour était tout mélangé, j’allais encore moins comprendre, c’est sur. Elle ne m’avait pas du tout aidé à récupérer mes affaires. Elle avait peur du contact où quoi ? je me redressais, me retrouvant à nouveau en face de cette magnifique jeune femme. Cette fois j’étais préparé alors j’essayais de paraitre pas trop lourdaud à ses yeux, chose pas facile devant une femme pareille. Il fallait que je lui dise quelque chose… après tout, on ne pouvait pas rester face à face en silence, ça faisait vraiment cliché. Ça aurait été quelqu’un d’autre, j’aurais su quoi dire. Mes grands yeux bleus étaient fixés sur elle, c’était la première fois que j’approchais d’aussi près quelqu’un de leur groupe. Même les Cullen je ne les approchais pas, et pourtant, ils étaient là depuis plus longtemps.

    Je ne savais pas quoi dire, mais il fallait que je trouve. Soudain je me souvins que nous devions faire un devoir ensemble, je pouvais lui parler de ça, ça serait toujours ça de pris… J’ouvrais la bouche, mais les mots qui en sortirent n’étaient pas du tout ceux que j’avais prévus.

      - T’es forte en physique ? je suis sur que contrairement a moi, tu n’a pas la capacité intellectuelle d’une chaussette… Elle sourit un peu, surement devant ma crétinerie… Tu as les dents super blanches ! tu dois avoir un dentifrice d’enfer. Vas-y, enfonce toi… Qui se soucie de regarder la fleur de la carotte sauvage au temps des cerisiers ?


    Mais pourquoi j’avais dit ça ? la complimenter avec une métaphore. J’étais plus littéraire que scientifique certes. Peut être que j’avais dit ça pour quelle ne pense plus au dentifrice… j’étais vraiment un boulet avec les trop belles filles… J’aurais du me contenter de parler du cour au lieu de me perdre dans des compliments plus horribles les uns que les autres. Elle allait surement se moquer de moi, tous le lycée saurait que je m’étais ridiculisé devant elle… J’avais finalement fait comme tous ces mecs qui essayaient de draguer les filles de son groupe. J’avais un peu honte quand même. Je passais une main dans mes cheveux pour me donner une contenance.

      -Excuse moi, je sais pas ce que je dis… On va faire comment pour le devoir ?

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maxyne a. decomté
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MessageSujet: Re: Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline]   Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline] Icon_minitimeSam 3 Avr - 16:35

Spoiler:


Zoéline avait beau avoir un peu plus de deux siècles, il y a encore des choses qu'elle n'avait pas pour acquis, bien qu'elle savait par expérience que cela devrait l'être. Si faire semblant de respirer et penser à cligner les paupières était devenu commun et banal, elle avait encore beaucoup de soucis à faire semblant d'avoir mal. Quand cela fait deux cent ans qu'on ne sait plus ce que s'est, avoir mal physiquement, elle ne savait pas vraiment simuler. Pourtant, elle regardait beaucoup les humains et tentait d'apprendre mais ce n'était pas chose aussi facile qu'on le pense. C'est en voyant le jeune homme, Liams si elle se souvenait bien, se masser l'épaule, qu'elle comprit qu'elle aurait au moins pu prendre la peine d'esquisser une moue endoloris sans en faire trop. C'était trop tard, elle n'aurait pas parut tellement crédible à simuler la douleur plusieurs secondes après le choc. Cependant, si elle avait pris conscience de cela, elle n'avait pas vraiment réalisé qu'avec sa petite taille et son allure plus que svelte, lui demander si elle ne lui avait pas fait mal pourrait paraître bête. Zoéline se rassura cependant : au pire, il penserait qu'elle est un peu simple d'esprit, cela ne la dérangeait pas.

Alors qu'il reprenait une position plus naturelle, la demoiselle ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil sur sa chemise et ses veuilles en vrac, avec un très léger sourire. Assez ordonnée sur les bords, elle savait pertinemment qu'à sa place, elle aurait pris tout son temps. Peut être pas au point de remettre toutes les feuilles dans l'ordre, mais assez pour tout au moins en faire un tas organisé. Elle avait eut l'occasion de remarquer au fil des siècles que les garçons avaient tendance à être moins ordonné que les filles, ce qui l'amusait toujours un peu. Etait - elle trop manique ou était - il trop laxiste ? C'était peut être bien un mélange des deux. Zoéline n'aurait su le dire, ne connaissant Liams que des maigres cours qu'ils partageaient.

Toujours aussi mal à l'aise, la blondinette avait beaucoup de mal à prendre la parole. Pourtant, elle se refuser à manquer de courtoisie et partir comme une voleuse. Très à cheval sur les politesses et pleine de principe, cela lui semblait inconcevable. Alors qu'elle envisageait se présenter dans les règles, il prit la parole le premier et ses propos était pour le tout déconcertant. Le choc avait - il était plus brutal que ne l'avait imaginé Zoéline ? Ou perdait - il juste la raison ? Trop inquiète pour sourire de ces propos, elle ne tarda pas à s'assurer qu'il n'avait rien. A peine eut - il finis de parler qu'elle avait pris la parole, un soupçon d'inquiétude dans la voix.

    Zoéline — « T'es sûr que ça va ? Tu devrais peut être aller à l'infirmerie non ? »


Avec toute sa naïveté et sa bonté, la demoiselle n'imaginait pas une seule seconde que ces mêmes propos, mal interprétés, auraient pu paraître un poil moqueur ou ironique. Pourtant, rien dans son comportement ou son intonation ne laisser penser qu'il y avait une once de moquerie ou ironie dans ses propos. Oui, il penserait sans doute qu'elle était à l'ouest.

Surpris, ou dans un élan de générosité qui fait qu'il ne voulait pas la mettre mal à l'aise, il ne remit mot dessus et se contenta de s'excuser, déclarant ne pas savoir ce qu'il disait. Apparemment, il n'y avait pas lieu de s'inquiéter et Zoéline se laissa convaincre. C'est alors qu'il fit référence au devoir qu'ils devaient mener à bien ensemble. Pour être franche, elle avait totalement oublié qu'elle devait faire un devoir maison en binôme mais par politesse, elle garda cela pour elle et fit comme si de rien n'était.

    Zoéline — « Je propose qu'on travail ce dernier à la bibliothèque lors de nos temps libres respectifs, dans l'hypothèse où cela ne te dérange pas cela va de soit. »


Sans parler comme il y a cent ans de cela, Zoéline avait garder quelques spécificités dans son langage qui faisait qu'on remarquait assez bien qu'elle ne s'exprimait pas comme tous les adolescents d'aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline]   Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline] Icon_minitimeSam 3 Avr - 18:47

    Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline] 4 Qui a dit que l'erreur était humaine? il a bien raison... [Zoéline] 0200
    Zoéline B. Decomté & Liams J. Wells



    Si la demoiselle était surprise par mon rangement de cours, je ne l’inviterais jamais dans ma chambre. Cette pièce était mal rangée au possible, il y avait un tel capharnaüm là dedans que ça désespérait ma mère… Pourtant, je retrouvais tout moi. Comme je m’en doutais, elle m’avait pris pour un fou furieux… je n’y pouvais rien moi si elle était belle au point de me faire dire n’importe quoi… Je n’étais déjà pas très doué avec les filles, mais celle là, elle était trop belle pour être vrai. Est-ce que tous les garçons devenaient stupides au près d’elle, moi en tout cas, je me sentais complètement bête. Elle voulait que j’aille à l’infirmerie, j’avais l’air si bête que ça ? je me rembrunis un peu, je m’attendais à une remarque vexante de ce genre. Tous mes copains qui avaient essayés d’approcher le groupe de fille où trainait Zoéline, ils s’étaient fait jeter proprement… moi elle me disait que j’étais malade. Je lui envoyais un regard vexé, mais me contentais de dire que j’allais bien.

      -Je vais bien… c’est bon…


    J’avais envie de la planter là. Je ne pensais pas qu’elle pouvait véritablement s’inquiéter de ma santé mentale, pour moi, c’était une façon détourné de me dire que je n’avais aucune chance avec elle. Je serrais un peu la main autour de la chemise bourré de feuilles. Elle ne semblait pas se moquer, mais pour moi, étant donné que c’était la seule issue possible, la moquerie était évidente. Je regardais un peu autour de moi dans l’espoir de trouver quelqu’un que je pourrais rejoindre en repli stratégique.
    Ce n’était pas ma santé mentale qui était en cause… c’était elle, il y avait quelque chose d’irrésistiblement attirant chez elle. Je n’avais jamais fait ça avec d’autres filles, sortir des bêtises pareilles n’était pas vraiment dans mes habitudes. J’essayais de reprendre contenance. Elle voulait aller travailler à la bibliothèque… je me mordillais la lèvre.

    Depuis le dernier mois de la dernière année scolaire, je n’avais plus le droit de mettre les pieds à la bibliothèque parce que j’y avais mis un bazar monstre… J’avais kidnappé la mascotte du lycée de Port Angeles et l’avais enfermé dans la salle de la bibliothèque un dimanche soir. Le lundi matin, évidement, le canard de Port Angeles avait bouffé des livres, chié partout… un vrai carnage. Je pense qu’on ne m’avait pas exclu pour la simple raison que j’avais un bon livret et que mes parents avaient fait un don au lycée… En tout cas, tout le monde avait bien rit et notre équipe avait gagné le matche, c’était ce qui importait non ?

      -Dans l’hypothèse où… bah… eu en fait j’ai pas le droit de mettre un pied dans la biblio jusqu’à nouvel ordre… on peut aller au café… Où chez toi, parce que chez moi c’est un peu le bordel…


    Un peu, j’étais gentil… J’avais dit chez elle, mais je ne sais pas pourquoi me retrouver avec plein de gens comme elle, trop beaux, qui me regarderaient comme un intrus… j’aurais presque l’impression de manger à leur table le midi, mais en cent fois pire… J’espérais qu’elle opterait pour le café, on pourrait boire et manger en même temps comme ça. La physique était assez chiante comme ça sans qu’on doive en plus potasser à la bibliothèque, l’endroit le plus barbant que je connaisse.
    Elle parlait un peu bizarrement quand même… Elle avait été élevé par une famille bourge où on avait un bouchon coincé dans les fesses où quoi ? Même ma grand-mère ne parlait pas aussi poliment. Je me rendais compte que finalement, je ne savais rien d’elle. Elle était où avant d’atterrir dans le lycée moisi ? C’était peut être l’occasion d’en savoir plus sur elle… mais avais-je vraiment envie d’en savoir plus ?

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