[HJ: désolé pour le retard && la qualité --']
Le réveil sonna à plus reprise mais elle n’y prêta aucune attention, or celle-ci fut celle de trop ! Elle était beaucoup trop fatiguée pour se lever, personne ne voulait le comprendre ou quoi ?! Elle donna donc un bon vieux coup sec de la main et celui-ci arrêta son affreux petit bruit redondant. Le soleil commença à traverser les persiennes, l’aveuglant au passage, et dans un mouvement lent et extrêmement mou elle rabattu la couette sur elle, tout en entendant la voix de sa mère, un étage plus bas, qui la conjurait de se lever et d’arrêter d’être aussi molle ! Une réplique cinglante voulu sortir d’entre ses petites lèvres seulement elle se retint en bonne fille qu’elle était, enfin c’était surtout parce qu’elle n’avait pas la force nécessaire d’hurler pour qu’elle puisse l’entendre…
Lorsque la lumière du jour se fit plus forte et beaucoup plus chiante à esquiver celle ci décida, enfin, de se lever, passa dans la salle de bain, prit une bonne douche, s’habilla et descendit prendre ce que communément on appelle le petit déjeuner mais pas sur qu’à 11h le commun des mortels appelait ca le un p’tit déj’..m’enfin…
Pendant, qu’elle avala son bol de céréales, la pauvre Maelenn subit les quotidiennes jérémiades de sa mère quant à son attitude, son comportement notamment de « couche tard, lève tard » mais aussi de ses habitudes, qui soit dit en passant, « devraient être changées et éradiquées au plus vite.» celle-ci, en revanche, ne cessa d’acquiescer en espérant avoir la paix, en même temps que pouvait-elle faire d’autre ? Elle avait un mal de crâne horrible -du à la soirée à laquelle elle avait assisté la veille- et en ce moment même elle ne rêvait que d’un bon doliprane. Nous étions samedi, hier soir la demoiselle avait fait la fête et ne s’était pas lésiner sur la boisson, donc par raisonnement logique elle n’allait tout de même pas se lever à 8h du matin pour faire plaisir à sa maman et jouer ce faux rôle « de petite fille modèle » qu’elle n’était pas !
Puis arriva l’heure fatidique du « Qu’est-ce que je vais faire cet aprèm ? » et entre deux réflexion elle entendit sa mère lancer du salon quelque chose dans le genre « Tu vas encore aller trainer ? » elle eut envie de répondre « ouais surement » mais là encore une fois, elle n’en voyait pas l’intérêt. En effet, elle devait vraiment se faire chier pour être aussi bavarde aujourd’hui. Ainsi, son premier choix quant à ses activités de l’après midi sera « loin de la maison » depuis quelque temps sa mère avait comme recouvert la parole et passait le plus clair de son temps à chercher la petite bête et comme elle à la chance d’avoir une fille flemmarde - enfin surtout le matin après une soirée assez bien arrosée je tiens à le préciser- Mae’ n’entrait pas dans son petit jeu de provocation.
Soudain, Mae se souvint que la veille, elle avait proposé à son amie, Aimée, d’aller faire les boutiques, elle avait eu la stupeur de constater que sa garde robe était toute maigre voire même inexistante hors mi quelques pull et t-shirt, pantalon. Et puis une sortie entre amie et qui plus ai du shopping ne pouvait que lui faire du bien. Elle remonta dans sa chambre, attrapa son sac et y fourra ses clés de voiture et puis sortait sans adresser un mot à sa mère et n’entendant pas son dernier reproche.
Mae roula jusque chez Aimée à une vitesse ahurissante avant de s’arrêter devant la petite maison. La demoiselle sorti tout sourire puis allèrent ensemble jusqu’au centre commercial, là encore elle eu à subir les jérémiades d’aimée qui au final lui adressa un petit sourire montrant que tout compte fait elle était contente de cette expédition. Toute façon, même si elle ne l’avait pas voulu, mae’ l’aurait trainé de force ! Il fallait qu’elle sorte quand bien même sa vision était faible, il ne fallait pas qu’elle gâche sa jeunesse. Supposant que ce serait surement la première fois qu’elle pénétrait dans cet « immense » bâtiment, elle lui attrapa le bras pour en quelque sorte la « diriger » et l’entraina au pas de course dans une boutique.
aimée — Dans quoi vas-tu essayer de me faire rentrer ? J’ai peur là !
maelenn — t’inquiètes paupiette fais moi confiance ! Dit-elle avec un grand sourire. Elle l’amena dans une cabine d’essayage, Tiens reste là, j’vais te chercher quoi essayer ! Bouge pas ! Lança-t-elle gaiement avant de s’aventurer dans les rayons attrapant à la volée des robes, jupes, pull, t-shirt et compagnie. Une fois, ses bras bien rempli elle se redirigea vers la cabine où elle avait laissé aimée et lui balança le tout.
maelenn — Voilà ! Dit elle satisfaite. C’est simple maintenant, tu essayes et tu sors pour que je vois et te donne mon avis de professionnelle ! Expliqua-t-elle avec un petit rire.